Sonic Boom

Aix fait une fête du 8 mai comme un défilé « patriotique » avec des voitures d’époque, et les couleurs de Vichy. Berre fait un festival « vintage ».

1. Qu’est-ce que c’est cet appel du pied aux électeurs ?
2. On n’a vraiment que le passé pour se projeter ?

Je me souviens du mec de la chaîne YouTube “Five Watt World” qui s’adressait à ses spectateurs en les invitant à, plutôt que de regarder des vidéos de guitare, faire de la guitare.
Je me retrouve parfois un petit peu dans cette situation, en regardant des vidéos d’iMac M4 ou de MacBook Pro, plutôt que de faire de mon iMac M1, qui est une excellente machine.
Une formulation que j’aime bien : « je n’utilise pas ma machine autant que je le voudrais. »
C’est une très bonne machine.

Insomnie.
Heureusement, j’ai reçu mon bouquin Eloquent JavaScript, de Marjin Haverbeke. Je revis avec joie et émotion la découverte d’un nouveau langage. Le précédent, c’était Java ? C’était il y a … presque trente ans ?
Il peut être tentant, pour un vieux briscard de l’informatique comme moi, de passer outre les exercices qui semblent tellement triviaux :
« au fond, ça fait plus de vingt-cinq ans que je fais de l’informatique, on ne me la fait pas à moi ! »
Tellement triviaux ?
Je dois reconnaître que je suis obligé de me poser un peu pour réfléchir et trouver les solutions aux exercices de fin de chapitre. Est-ce la fatigue ?
Bref, j’apprends un nouveau langage.
Pas très éloigné du mien.
Et déjà c’est pas facile !

Moi je veux bien ne pas utiliser de table dans mon HTML > 3.2. Juste, est-ce que c'est ma faute à moi si ça marche mieux et que c'est beaucoup plus clair que ce gloubi-boulga de CSS ?!

et APFS, dans macOS Sierra 10.12.4.

Le Rapid Logging, de Bullet Journal, c’est :

• Tasks. Things you want to do
• Events. Things you experience
• Notes. Things you don’t want to forget

Je ne dis pas que l'IA va mettre tous les informaticiens au chômage. Je dis juste que le code Javascript de ce site a été généré via Mistral, et que je n'ai pas eu besoin d'avoir la moindre connaissance pour le faire fonctionner.

Si je dois célébrer les cinquante ans de Windows, je suppose que je devrai aussi célébrer les vingt-cinq ans de Mac OS X ?
Alors, c’est assez dur de dire quand est-ce que j’ai commencé.
Je ne suis plus certain d’avoir pris la Public Beta en septembre 2000,
Je suis sûr d’avoir sauté Cheetah,
Et je suis sûr d’avoir acheté Puma (Max OS X 10.1) en septembre 2001, à 129€ (c’est 193€ aujourd’hui !).
Et Mac OS X m’a tout-de-suite plu.
Je veux dire, Mac OS 9 me plaisait déjà beaucoup avec son interface différente, par rapport à Windows. Ses fenêtres qui se réduisaient comme un store à enrouleur, son paradigme du Finder tellement différent de l’Explorateur Windows. J’aimais le Finder spatial, le concept d’une fenêtre par répertoire, les icônes différentes, le glisser-déposer, les répertoires Spring-opening, …
Je n’aimais pas le multi-tâche coopératif, je n’aimais pas la mémoire non-protégée — chacun rendait le moindre plantage extrêmement contagieux.
Alors, quand Mac OS X est arrivé, avec son multi-tâche préemptif et sa mémoire protégée, j’ai été presque tout-de-suite acquis à la cause.
Et puis, c’était le grand chantier du retour de Steve Jobs.
Et Aqua ?
Aqua était joli, tellement nouveau, mais aussi tellement lourd ! Sur mon iMac G3, le système ressemblait à un escargot, et il fallait vraiment toute la fanboyitude du moment pour ne pas retourner sous Mac OS 9 (spoiler alert: j’y suis retourné. Plus d’une fois !). Mais Mac OS X a continué à avancer.
Jaguar nous a apporté Quartz Extreme (la composition de l’interface sur le GPU).
Panther nous a apporté Exposé, et je crois que c’est encore l’atout suprême de mon utilisation de macOS. Bien sûr j’ai dû attendre le Mac mini en 2005 (et, donc, le support de Quartz Extreme) pour pouvoir l’utiliser pleinement, mais ce n’est sans doute pas pour rien si, plus de vingt ans plus tard, Apple réserve toujours une touche de son clavier à Exposé (F3).
Tiger a apporté Spotlight, que j’utilise encore quotidiennement. Même s’il est perfectible — les résultats ne sont pas toujours bons, et je ne sais jamais comment ouvrir le dossier parent d’un fichier présenté — c’est lui aussi un atout fondamental de macOS.
Leopard a apporté Time Machine, qui apporte la meilleure — impression de — sécurité. Je dis « impression » parce que dans la pratique, je n’ai jamais eu à gérer de situations d’urgence qui nécessite la reprise via Time Machine. Je l’ai utilisé une fois, ou deux, et je ne suis pas certain que le truc m’ait bluffé. Mais finalement, je lui fais suffisamment confiance pour lui acheter régulièrement des disques durs, des SSD.
Et je dirais … c’est tout ?
Vingt ans plus tard, il m’est un peu douloureux de dire que je ne suis pas exactement certain de savoir dire ce qu’on été les dernières avancées du système que je connais et que j’aime depuis vingt-cinq ans.
Bien sûr je le préfère toujours à Windows qui, jusqu’à Windows 10 gardait quelques atours à mes yeux. Las. Avec la version 11, j’ai l’impression que Microsoft a voulu faire du macOS quand macOS, depuis cinq à dix ans, semble vouloir faire autre chose (iPadOS, principalement).
Alors, la tentation serait forte de se réfugier dans le souvenir idéalisé de vieux systèmes, et prendre une vieille bécane, avec le juste nécessaire.
C’est oublier un peu vite que ces bécanes ramaient, consommaient, soufflaient.
Qu’elles ne supportent pas le matériel courant.
Et qu’il y a longtemps qu’elles ne peuvent plus encaisser la charge du Web, ni s’y connecter en fait, depuis que TLS est passé en version 1.2 en 2014.
Alors, finalement, pour ces vingt-cinq années, merci macOS (ex- Mac OS X). Il aura fallu du temps pour que j’ai une machine digne de ce que tu aurais dû être, mais entre mon Mac mini de 2005 (un peu), mon MacBook Air de 2011 (beaucoup), et mon iMac de 2021 (passionnément), je peux dire que j’aimerais que cet amour dure encore vingt-cinq ans.
S’il te plaît : amène-moi jusqu'à la retraite.

Edit du 14/4 : et APFS, dans macOS Sierra 10.12.4.

Mon adolescence n’a pas été toujours facile. Mais je suis triste pour mes enfants qu’ils n’aient pas vécu dans la leur, les bonheurs que j’ai rencontrés dans la mienne.

Dans la nostalgie des jeux vidéo de son enfance, il s’imagine que, s’il s’en rappelle suffisamment fort, il pourra ressusciter tous ses souvenirs.

Sur LinkedIn, un pote de Karim fait un post pour montrer ce qui n’est qu’une autocomplete dropdown. Dans la pratique, quand tu regardes le code source, tu te retrouves avec une quinzaine de fichiers et sept répertoires ! C’est comme ça que c’était prévu, Internet ?!
Piqué par la curiosité, j’ai demandé au Chat de Mistral de me générer le code Javascript qui permettrait d’avoir la même fonctionnalité, à peu près : soixante-dix lignes.
Alors, c’est sûr que ça fait beaucoup, et j’ai voulu aller plus loin, et j’ai demandé l’aide d’un framework. Le Chat m’a dit que jQuery UI faisait ça très bien :

    $("#autocomplete").autocomplete({
        source: countries
    });

OK. Trois lignes, en échange de 500kB environ.

Finalement, le meilleur compromis, c’est sans doute d’apprendre le Javascript. Et ça me rappelle cet article de Derek Sivers, à ce sujet justement : How to learn Javascript. Je crois que je vais m’acheter un bouquin.

Trip down memory lane:

• Le fond d’écran « échec » de Windows 3.0
• Flight Simulator 4. C’est ici que j’ai appris à voler. L’atterrissage, ce sera sur X-Plane.
• Le prompt de MS-DOS 5.0
• Le fond d’écran d’installation de Windows 95. La première fois que je l’ai vu, c’était chez Lucie, à installer avec dix-huit — ou trente-six ! — disquettes.
• Excel 97. Sans doute la meilleure version
• Windows 2000. J’ai copié son apparence jusqu’à Windows 10.

Joyeux anniversaire Microsoft !

Alors, comment j’ai fait mon fond d’écran sauge ?
Pas dur.
J’ai pris mon image originelle (“macOS Big Sur Colorful Day”),
J’ai ajouté un calque gris (128, 128, 128) mode « couleur » pour le Noir et Blanc,
J’ai ajouté un calque gris foncé (71, 71, 71) mode « lumière tamisée » opacité 36% pour le contraste,
J’ai ajouté un calque vert sauge (118, 136, 108) mode « couleur » pour la teinte,
Et c’est tout !
Je crois que j’ai trouvé mon fond d’écran pour les dix années à venir !

Comme beaucoup de X, et d’autres encore après eux, nous, j’ai grandi avec Photoshop. En particulier par le flou. Et les effets. Mais vite, très vite, Photoshop n’a plus été pour les effets, mais pour autre chose. Quand Photoshop est a commencé à faire de l’animation, je n’ai rien dit : je ne faisais pas d’animation. Quand Photoshop a abandonné LE, puis Elements, je n’ai rien dit : j’avais déjà ma version. Quand Photoshop a abandonné sa version Classic, je n’ai rien dit : j’étais passé sous Pixelmator. Et quand Photoshop a été trop cher, je n’ai rien dit : je suis passé sous Gimp.
Mais en vérité, rien n’a remplacé le Photoshop de mes amours. Photoshop LE 4 que j’avais peut-être piraté, et surtout Photoshop Elements 2 — officiel cette fois — que j’avais eu avec notre appareil-photo de mon premier mariage.
Alors, à force de voir planter Pixelmator, ou essayer de me retrouver dans l’interface et la lenteur de Gimp, je me suis dit :
« Pourquoi pas ré-essayer ? »
Et effectivement, c’est cher : 40€ / mois.
Mais est-ce si cher, me suis-je demandé ?
Je veux dire, je suis d’accord pour payer 7€ par mois à Microsoft pour Office (Excel est l’une des applications qui justifie à elle seule l’achat d’un ordi). Et 40€ par mois, c’est beaucoup plus, pour quelque chose qui me sert beaucoup moins.
Et je me suis donc demandé : quel serait le juste prix, pour un achat unique de Photoshop ? Je suis tombé sur 150€, arrondis à 160 pour les besoins du calcul qui va suivre. 160€, et je trouverais que c’est honnête, pour un produit que je vais garder … quatre ans ? Au-delà, j’imagine qu’Adobe proposerait des nouveautés qui me ferait acheter de nouveau ce logiciel.
(Dans la pratique, c’est faux : pour la majeure partie des logiciels que j’utilise, je ne me sers que d’une petite partie, et je serais très heureux avec une version macOS de mon bon vieux Photoshop Elements 2.0.)(Ah, mais une version macOS de mon bon vieux Photoshop Elements 2.0, c’est bien une nouveauté que me proposerait Adobe !)
160€ donc, soit quatre mois d’abonnement. Dans la pratique, c’est TRÈS cher. Pour moi, qui ne m’en sert pas beaucoup. Mais j’imagine que pour un pro qui s’en sert tous les jours, ça ne doit pas être compliqué de descendre à 30€, et de le justifier. Admettons.
160€, ou quatre mois.
Et c’est là que ça m’est apparu : si je ne me sers pas beaucoup de Photoshop, je ne suis pas obligé d’utiliser ces quatre mois de manière consécutive ! Je peux ne prendre Photoshop que lorsque je m’en sers. Quelques jours consécutifs dans l’année et … c’est tout. Lorsque je veux m’en servir, je prends mon abonnement d’un mois, je verse mes 40€, je m’en sers jusqu’à plus soif, et au bout d’un mois, je résilie, et je supprime le logiciel jusqu’à la prochaine fois. J’économise même de la place sur mon SSD trop étroit ! Et à chaque fois, je bénéficie de la version la plus récente ! Je suis gagnant sur les fonctionnalités, Adobe est gagnant (sinon ils ne proposeraient pas cette offre), et je ne suis pas perdant sur le prix. Parce que là, ce n’est plus 40€ par mois pendant quatre mois. C’est 160€ … sur quatre ans ! Soit le prix que j’étais d’accord de payer pour une licence « perpétuelle ».
Alors oui, ça peut sembler un peu cher, et par rapport à un logiciel gratuit (Gimp), c’est cher. Mais l’utilisation d’un logiciel bien fait a un coût. Des gens bossent derrière (et oui, des actionnaires s’enrichissent sans rien faire. Sans doute trop), et ce travail et cette production doivent être payés, récompensés.
Alors, quand ma période d’essai d’une semaine se terminera, et si j’ai encore besoin de Photoshop, je paierai mon abonnement mensuel de 40€.
Je le ferai avec le sourire !

Edit : je t'ai parlé de Transmit, de Panic ?

Top des articles 2024 de Ars Technica. Je n’en ai lu aucun. C’est sans doute le temps d’arrêter et de récupérer ce temps.
Vidéo de quarante minutes sur Magnum. Je préfère regarder un épisode. C’est sans doute le temps de récupérer ce temps.

Est-ce que c’est “The Complete Guide to MMX Technology”, de Bistry et al., que j’ai vu hier, à trois cent — ou est-ce que c’était sept cent — dollars ? Foutaises bien sûr, les mecs spéculent seulement sur tout comme il est de coutume de faire aujourd’hui avec le bitcoin, comme il était coutume de le faire avec le câble RGB de la Gamecube.
Les connards donnent de la valeur à ce qui est rare, asphyxient le marché, et des années plus tard, jettent des années d’invendus parce qu’en fait, pour un gugus qui se fait prendre, il y a une armée de gens qui regretteront de n’avoir pas acheté — à raison ! — un bien dont on les a privés pour que des mecs espèrent faire des bénéfices.
Le MMX, donc. Qu’est-ce que j’ai aimé le MMX ! Au fond, est-ce que je n’ai pas fait mon rapport d’ingénieur-maître sur les jeux d’instructions SIMD ? Et hier soir, j’aurais bien aimé qu’il existe un livre sur le MMX que j’aurais pu lire facilement. Quitte à payer un peu. Mais là … faut pas déconner.
Et finalement donc, qu’est-ce qu’on a fait, vraiment, avec le SIMD ? Plus loin, qu’est-ce que j’ai fait, vraiment, avec le SIMD ? La réponse est « pratiquement, pas grand chose ». Je crois que le plus grand cas d’utilisation du SIMD a été pour moi l’encodage vidéo, qui bénéficie beaucoup de ces instructions ; mais j’ai assurément passé plus de temps à encoder qu’à visionner ces encodages. Donc « pas grand chose, pratiquement ».
Mais aujourd’hui, est-ce que je me positionnerais sur du SIMD ? En assembleur ? Assurément pas ! Durant des années, les mecs des langages haut disaient que s’embêter avec l’assembleur, ça n’avait plus d’intérêt, que les compilateurs étaient trop bons, et ce genre de conneries. Je voyais bien moi, pourtant, qu’il y avait encore à faire, entre l’efficacité — thermique, en particulier — et ces unités vectorielles. Et pendant vingt ans, ça me semblait un axe tenable. Mais depuis Sandy Bridge déjà, et Apple Silicon surtout, je vois bien que, quelque soit le epsilon que je pourrais prétendre gagner, ça resterait un epsilon justement. Je ne sais même pas si mon M1 a une unité vectorielle (je veux dire, en plus du NPU).

Ce domaine, mon fournisseur de domaine me le rappelle avec insistance, va mourir d'ici peu. Et je suis partagé entre l'idée de le laisser mourir — au fond, le monde n'a pas besoin d'un autre connard sur Internet — et au contraire le laisser vivre — parce que quelqu'un trouvera peut-être un intérêt, ou de l'espoir à ces mots.

Prost Grand Prix est mort. Depuis bientôt vingt-cinq ans. Mais entre Ligier, Peugeot (alors), Renault, Elf, Michelin, et Alain Prost lui-même, qu’on ne nous fasse pas croire que la France n’avait pas l’industrie nécessaire pour briller ! Et c’est cela la France. Tant d’ingénierie, de savoir-faire, qu’on laisse gentiment fuir (se sauver), fuir (goutter), pour d’autres pays, et finalement disparaître, au nom de l’efficacité économique, avec les encouragements bienveillants des cadres moyens, les bulletins de vote du petit peuple, et le sourire carnassier des actionnaires.
« Ah oui on a saigné la France. Mais on s’est bien gavés, hein. »
Salauds !
Et les gens votent pour ça.
À chaque fois.
Il faudrait pas qu’on ait de l’ambition quand même. Ou de l’audace !
Pleutres !

Je me souviens de l’appli de vacances de mon ancienne boîte, et j’avais regardé le code HTML et j’avais été horrifié. De la redondance, du volume … Ce matin, je me rends compte qu’on aurait pu faire ça facilement avec du Javascript. Il m’apparaît que, enfin, j’ai trouvé une utilité aux langages client. Et puis je fais une pause : c’est bien beau le Javascript, mais finalement, si j’envoie ma page trop lourde (33ko) en activant la compression HTTP, et que je la compare à ma page JS (3ko), j’obtiens … seulement 1ko. Bon bien je vais continuer à chercher une utilité au Javascript …

Ferrari sort la F80.
J'en déduis donc que la F40 a quarante ans.
Et même si la nouvelle me fait moins rêver que la précédente, cela veut donc dire que j'ai quarante ans de plus.

(Un des) point commun entre Mélenchon et Villepin, est l'idée d'une France forte.

Et je suis comme eux !

J'aimerais qu'il existe encore des grandes entreprises françaises.
Je pense à Matra, je pense à Alcatel, je pense à France Telecom, je pense à GemPlus.
Je pense à Air France, je pense à Airbus.
Certaines de ces entreprises existent encore aujourd'hui, mais toutes sont à la merci de la finance, et une autre part sont en partenariat avec l'étranger.
Je pense au CEA, je pense au CNRS. Je pense à Ariane.

Ça fait combien de temps qu'on n'a pas fait de grand projet ?
Ça fait combien de temps qu'on n'a pas fait de Concorde ? De Tunnel sous la Manche ?
Ça fait combien de temps qu'on n'a pas fait de Minitel, de Thomson TO7, de microprocesseur, de central téléphonique ?
Bien sûr que c'était risible, bien sûr que c'était dépassé ! Mais au moins il y avait quelque chose ; à commencer par une volonté.

Ça fait combien de temps qu'on n'a pas fait de Super 5, de Citroën DS ?
La Twingo s'en sort bien me dit-on, mais est-elle fabriquée en France ?
La DS n'existait plus quand je suis né parait-il, mais quelle voiture française ferait — sinon rêver — s'interrompre le monde ?
Quelle ligne plus commune ou plus moche que les automobiles françaises d'aujourd'hui, alors que la France est présente dès les débuts de l'automobile ?

J'ai fait les impôts sur le iMac (2021). C'est une très bonne machine !
Évidemment, en 2024, on pourrait s'étonner que je m'étonne de réussir à alterner deux fichiers excel, cinq fenêtres de Finder / explorer.exe, et trois fenêteres d'Aperçu / Acrobat Reader. Mais j'ai pu faire cela sur un écran extraordinaire, retina, et lumineux (la fidélité des couleurs ne m'est que très accessoires, si remarquée).
Alors on en est peut-être là : Apple fait les meilleurs écrans du monde. 4.5k dans un 24 pouces, ça n'existe pas. Dans le meilleur des cas, les 24 pouces PC font du 1440p. Les premiers 4k sont uniquement disponibles en 27 pouces. Je vais le dire autrement : il n'y a pas plus retina qu'Apple. Ça m'avait déjà fait le coup, je ne m'en aperçois que maintenant, avec mon iMac G3 Indigo de 2001. Le truc était un 15 pouces quand le reste du monde commençait à passer au LCD. La résolution de 800 x 600 en 60Hz, ou peut-être 75Hz, était un peu faiblarde, j'étais pas fan. Mais dans la résolution 640 x 480 en 95Hz, oh mon dieu que c'était beau ! Les couleurs étaient tellement franches, l'affichage tellement stable ! Et malgré une résolution très faible (environ 55ppi), jamais je n'ai eu l'impression, comme avec les LCD depuis, de voir les pixels. Vraiment dommage que la surface d'affichage soit réduite, parce que sinon, c'est peut-être le meilleur écran que j'ai eu jusqu'au retina aujourd'hui.
J'ai toujours un grand plaisir à travailler avec macOS. J'ai dû reconfigurer le Finder pour qu'il fonctionne comme au bon vieux temps de Mac OS non-X, et c'est vraiment un plaisir de retrouver touts ces fenêtres de dossier, et de les voir reprendre le fonctionnement que je leur ai connu et qui m'a plu, il y aura bientôt trente ans. Je regrette un peu l'efficacité de Windows 10, dont on peut retrouver la trace jusqu'à Windows 95. Mais d'une part il était de plus en plus difficile de maintenir cette performance de Frame Buffer avec les nouvelles versions de Windows, et d'autre part, Windows 11 est en train de sceller cette dalle, en voulant d'ailleurs ressembler à … macOS ! Je n'ai donc pas de regret à quitter Windows 11 pour retrouver macOS.
Et Exposé. Est-ce qu'on a parlé d'Exposé ? Exposé, mon fidèle et meilleur gestionnaire de fenêtres depuis Mac OS X 10.3 Panther, en 2003. J'avais un peu peur de ne pas le retrouver aussi facilement, sur un poste fixe, sans Magic trackpad. Bien sûr, le « toutes les applications » s'active moins facilement avec un appui sur la touche F3 que par un balayage du trackpad, mais ça reste quand même très efficace. Tellement que « toutes les fenêtres de l'application », que j'ai configuré en Fn + F3 donc deux touches, reste moins accessibles qu'un balayage avec trois doigts vers le bas, mais reste quand même très agréable. Et tout ça, Windows n'a jamais pu ni voulu (dieu merci !) essayer de le singer.
Et puis, soyons clairs : une dalle de 24 pouces est trois fois plus grande qu'une dalle de 13 pouces. Comment les gens font pour réellement travailler sur portable ? On ne travaille pas sur portable. On survit, on a une vision réduite des choses, et on passe son temps à naviguer entre fenêtres, justement.
Alors, outre l'écran et Exposé, je pourrais bosser avec mon bon vieux PC. Je m'étais monté une tour pas cher et customisée pour moi aux petits oignons. Mais c'est moche. Et gros. Je me souviens d'un article en 97 — est-ce que c'était Macworld, est-ce que c'était Univers Mac, est-ce que c'était Daniel Ichbiah ? — qui disait « si mon Mac était estampillé Compaq et portait une étiquette Intel Inside, je ne m'en apercevrais même pas ! ». Provoc' basique de la presse qui doit vendre à tout prix, cendres d'un temps passé où le Mac filait vers sa sortie ; le mec n'avait presque pas tort. (Soupçonnait-il combien il avait raison au sujet des puces x86 ?). Et bien maintenant, si. Depuis le retour de Steve Jobs, depuis Jony Ive, si : si mon Mac était un PC, je m'en apercevrais ! C'est quand ma femme m'a envoyé une photo de mon petit en train de jouer sur l'ordi de son père. Je l'ai diffusé au boulot, et juste après, je me suis aperçu de combien c'était moche, tous ces claviers, tous ces fils, toutes ces boîtes. Là, avec mon iMac, tout n'est qu'ordre et beauté. Luxe calme et volupté.
Calme, presque. Je serai direct : j'entends le ventilo. Oh c'est très faible bien sûr, et je crois que j'ai une oreille très sensible, et le moindre bruit le couvre, mais j'entends le ventilo. C'est peut-être parce que c'est le modèle à 7 GPU et donc seulement 1 ventilo. C''est peut-être effectivement parce que j'ai une très bonne oreille, ou peut-être parce que je suis pénible. Très discret et clairement pas de quoi susciter le moindre regret. Mais quand j'entends toutes les revues YouTube qui disent qu'on ne l'entend pas … Si, on l'entend. C'est très discret, mais on l'entend. Bien sûr, ma comparaison, c'est mon PC avec un Pentium 54W, un dissipateur 150W, et un ventilo de compétition qui ne démarre que quand je dissipe 200W. Mais justement ! J'avais fait exprès. J'entends le ventilo. C'est très léger et ça ne gêne pas. Mon j'entends le ventilo. En terme de performance, je me demande quelle aurait été la perte à faire du iMac un ordi fanless, comme le MacBook. Moi, j'aurais échangé sans problème.
Autre point négatif : la souris. Je sais que la souris est un produit d'appel pour te vendre du Magic Trackpad. Mais si j'avais eu plus de thune, j'aurais acheté de la RAM ! Il n'y a pas d'autres moyens de le dire : la souris Apple est peut-être jolie, mais clairement pas fonctionnelle. Je ne sais jamais comment la prendre, quand je veux faire un double-clic, le second clic ne se fait pas exactement au même endroit que le premier et le système considère donc qu'il s'agit d'un re-clic, et la zone tactile est très pénible avec son scrolling horizontal. Et on ne peut pas se servir de la souris branchée, donc il faut réfléchir à sa recharge. Euh … ça t'embête si mon ordi doit me servir, et pas l'inverse ? En fait, j'en suis à réfléchir à ressortir ma souris Microsoft Intellimouse !
Dernier point : 8Go de RAM. Alors, soyons clairs : je ne fais pas la différence entre mon Mac qui swappe et la RAM. Je suppose qu'il faut féliciter les gars du matériel, PCI-Express ou que sais-je, pour faire des SSD qui balancent du 3Go/s (équivalent DDR2) sans broncher. Je le redis : nos disque durs vont aussi vite que la mémoire d'il y a vingt ans. Euh … il y a vingt ans, nos disque durs plafonnaient fièrement à 133Mo/s. Donc en vingt ans, on va vingt fois plus vite, et on ne s'aperçoit même plus de quand on swappe. Alors, en même temps j'ai qu'un petit swapfile de 700Mo, ou quelque chose comme ça. Mais franchement, je ne m'en aperçois pas. Je bosse pas fort dessus, c'est certain, je fais essentiellement de la bureautique moyenne, mais voilà : je swappe peu, et le peu que je swappe je ne m'en aperçois pas. En revanche, l'usure du SSD, je peux la mesurer, et je l'évalue à 25Go/j. Là c'est autre chose. À ce rythme, mon SSD devrait tenir seize ans, avec une espérance de 150ToE. Réduis de moitié pour la faute à pas de bol, et ça nous amène à dans huit ans. C'est pénible d'avoir une durée de vie annoncée. C'est un peu plus supportable quand tu te dis qu'avec un boîtier Thunderbolt 3, tu peux brancher un disque qui aura un tuyau de 5Go/s (donc plus que mon SSD actuel) pour s'exprimer. Oui c'est pénible d'avoir une date de fin annoncée. En même temps, tu te sers encore de ton ordi d'il y a huit ans ? Seize ? La mémoire réduite, c'est moche, c'est sûr que ça flingue le SSD, mais est-ce que c'est si grave ? Est-ce que pouvoir utiliser deux ans de plus une machine qui aura déjà huit ans vaut 15% du prix initial de la machine ? Peut-être ; mais clairement pas de quoi en faire une fronde.

je ne fais pas de titre. L'utilisateur fera une recherche. Je n'offre pas de fonction de recherche parce que c'est superflu avec la recherche en local sur ton client. On peut faire la recherche en local sur le client parce quo'n a deja tout telecharge. Le http, ce n'est pas une vue distante sur une portion de quelque chose sur un serveur. Le http, c'est « récupère-moi la ressource en entier ». Et on nous a fait croire qu'il y avait tellement de ressources sur internet. Mais en fait, c'est faux. La page d'accueil du Monde fait 2.8MB, l'équivalent de sept romans. Les pages sont lourdes à charger parce qu'il y a de la pub. Sinon, tu pourrais tout charger comme ici, et travailler en local.